Mi-juillet, une gynécologue et une sage-femme étaient jugées pour avoir entraîné, « par maladresse, imprudence, inattention ou manquement », le décès d’un nourrisson lors d’un accouchement difficile à Koné, en novembre 2019. Elles ont finalement été relaxées vendredi par le tribunal correctionnel.
Elle a quitté la salle d’audience, dans les pas de son avocate Me Céline Joannopoulos, le sourire aux lèvres. Simplement soulagée par la décision qu’elle venait d’entendre. Vendredi, le tribunal correctionnel de Nouméa a annoncé la relaxe de cette gynécologue, aujourd’hui âgée de 34 ans, mais aussi de la sage-femme avec qui elle travaillait le jour du drame. La fin d’un long chapitre judiciaire alors que les faits remontent à cinq ans en arrière, en novembre 2019. À cette période, un couple se présente à l’hôpital de Koné. La femme, qui arrive à 40 semaines d’aménorrhées après une grossesse sans difficulté apparente, est sur le point d’accoucher et de donner naissance à son premier enfant.
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Claire Gaveau