Dénoncé par une habitante de Kouaoua, elle-même condamnée récemment pour avoir incendié la Serpentine, un homme de 25 ans a été interpellé et jugé devant le tribunal correctionnel de Nouméa. Le préjudice se chiffre à plus de 100 millions de francs.
L’infrastructure, unique au monde, pourrait ne jamais s’en remettre. Comme un air de déjà-vu… Depuis le 13 mai dernier, la Serpentine de Kouaoua, qui permet d’acheminer le minerai depuis les mines de Kiel et Méa jusqu’à la baie de chargement des minéraliers, a été la cible d’au moins quatre incendies criminels, faisant grimper en flèche le coût financier de la remise en état et empêchant de fait toute reprise d’activité dans l’immédiat.
Après plusieurs semaines d’investigations, les gendarmes ont réussi à boucler ce dossier… sur un coup de chance. Car depuis les aveux en garde à vue d’une femme, membre du collectif Chêne Gomme et soupçonnée d’avoir participé à ces dégradations, les gendarmes avaient identifié un incendiaire présumé sur lequel il était impossible de mettre la main. Visé par un mandat de recherche émis par le parquet, Darnis N. ne faisait plus parler de lui jusqu’à la fin de semaine dernière où il a été impliqué dans un accident de la route à Nouméa. En le contrôlant, les policiers ont alors découvert que son nom était inscrit au fichier des personnes recherchées. Sa cavale a ainsi pris fin.
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Jean-Alexis Gallien-Lamarche