Les Calédoniens font preuve d’une résilience remarquable, mais aussi d’un fatalisme étonnant, comme ils en témoignent avec la fermeture d’usine du Nord, acceptée comme si c’était écrit.
« Voilà c’est fini » chante Jean-Louis Aubert, et c’est presqu’ainsi qu’a été accueillie la fermeture de Koniambo Nickel que personne n’a voulu reprendre en l’état, et dont les installations vont bientôt se dresser inutiles, à l’instar de toutes les friches industrielles. La fermeture de KNS est d’abord une catastrophe humaine, avec la mise en chômage de centaines de salariés et de sous-traitants, salariés qui croyaient pourtant au projet et dont certains s’étaient formés spécifiquement pour aller y travailler. Mais aussi une catastrophe économique évidente parce que les conséquences de cette fermeture vont impacter tout le monde en raison de la fragilisation de nos régimes sociaux qu’elles vont engendrer.
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Nicolas Vignoles