Le tribunal correctionnel jugera le 8 octobre prochain cinq hommes, accusés d’avoir isolé la brigade, coupant l’eau, l’électricité et la ligne téléphonique. Ils risquent jusqu’à sept ans de prison.
Ils voulaient être « entendus » et n’ont jamais souhaité que « ça dérape ». Dans le box du tribunal correctionnel de Nouméa, vendredi, cinq militants indépendantistes ont esquissé en quelques mots leur ligne de défense. Traduits en comparution immédiate, ils ont demandé un délai pour préparer leur défense. Il est de droit et la juridiction n’a pas pu s’y opposer, renvoyant le dossier au 8 octobre prochain.
Placés en garde à vue dès mardi, ces habitants des tribus de Monéo, de Tchemba et du village de Poindimié ont pu longuement s’expliquer sur les délits qui leur sont reprochés entre le 23 juin et le 3 juillet : « entrave à la circulation », « outrage » et « violence sur les gendarmes » et « participation à un groupement en vue de la préparation de violences volontaires contre les personnes ou de dégradations de biens ».
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche