Ce 31 août marque la fin de la période dite de « mise en sommeil chaude ». Une période au cours de laquelle, en dépit de l’arrêt de l’activité de l’usine du Nord, Glencore assurait le versement des salaires. Cette période s’achève théoriquement aujourd’hui, ce que l’usine avait anticipé avec le déclenchement du chômage total pour plus de 1000 salariés. C’est la fin d’une aventure entamée à la fin des années 90, par la décision de la province Nord, en partenariat avec le groupe canadien Falconbrige, de lancer la construction d’une usine métallurgique adossée au massif du Koniambo. Hélas, le processus mis en œuvre par l’usine du Nord n’a jamais fonctionné, aux dires de ses propres dirigeants, et les dettes se sont accumulées. La fin de KNS marque aussi l’échec de la stratégie tout nickel, selon laquelle l’extraction et la métallurgie devaient participer à la viabilité de l’indépendance.