Après une réunion vendredi dernier avec les services du Haut-commissariat, après aussi les épisodes judiciaires du début de semaine avec l’examen par le tribunal administratif d’un référé déposé par le président du conseil des anciens de la tribu et un de ses conseillers, demandant (sans avoir eu gain de cause) la levée des verrous mis en place par la gendarmerie sur la RP1 au niveau de la tribu de Saint-Louis, les habitants du sud de la commune du Mont-Dore, via l’Association Citoyen Mondorien, se sont retrouvés hier matin devant le Haut-commissariat. Objectif : sensibiliser, une fois de plus, les autorités et l’opinion publique sur leur situation dramatique. Ils l’ont fait à l’aide de trois banderoles, à l’adresse des pouvoirs publics afin que ceux-ci interviennent pour « libérer » l’accès au Mont-Dore Sud depuis Nouméa. Cela fait aujourd’hui 113 jours que ces habitants, estimés à 11 000, sont comme coupés du monde puisqu’ils ne peuvent quitter cette zone que par les airs ou par la mer.
Lionel Sabot