Un homme de 27 ans, se décrivant comme un « militant pacifiste », a assumé devant le tribunal correctionnel avoir entravé la circulation au Mont-Dore. Poursuivi pour le car-jacking d’un véhicule de la municipale, il a été relaxé.
Ils n’avaient jamais connu un climat de violence aussi exacerbé. Aux premiers jours des émeutes qui ont ébranlé le territoire tout entier, les policiers et gendarmes ont vécu des scènes inimaginables jusqu’alors. Le 19 mai, la cheffe de la police municipale du Mont-Dore, le directeur de la sécurité publique de la mairie et un garde champêtre ont été directement ciblés par des émeutiers sur le pont de la Coulée. Une sorte d’attaque de diligence en version moderne.
Ce matin-là, alors que le pays est à feu et à sang depuis six jours, ils doivent réagir rapidement après avoir été informés du début d’un incendie sur un pylône électrique au parc de la Coulée. En chemin, ils joignent le référent de la CCAT du secteur pour s’annoncer et s’assurer que rien ne leur arrivera. On leur répond qu’ils peuvent passer en toute sécurité malgré les innombrables carcasses, les feux et les militants cagoulés.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche