Le 30 janvier, le futur ex-Premier ministre Gabriel Attal prononçait son discours de politique générale devant les députés d’alors. Ce discours avait marqué l’opinion publique, qu’à propos des jeunes ayant pris part aux émeutes qui avait touchées l’Hexagone quelques mois plus tôt, le Premier ministre déclarait : « tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter ». Sept mois après ces paroles, qui aux yeux de presque tout le monde semblaient des plus censées, on se demande si ces bons mots du Premier ministre ont porté leurs fruits sur le terrain. Depuis le 13 mai, plus de 2 000 personnes ayant participé à des niveaux divers aux émeutes qui ruinent la Nouvelle-Calédonie ont été interpellées. Certaines ont dû répondre de leurs actes devant la justice, et se sont vues condamnées à devoir effectuer un travail gratuit au bénéfice de la collectivité. Comprenez, si vous n’avez pas fait l’école de la magistrature, qu’elles ont été condamnées à des travaux d’intérêt général (TIG). Aujourd’hui, on s’interroge franchement, mais où, ces personnes condamnées effectuent-elles ces TIG ? Mercredi, et ce n’est qu’un exemple, au lycée Petro Attiti pas de condamnés à des TIG pour déménager le mobilier encore utilisable, puisque l’on a fait appel à des jeunes du RSMA ! Si, quand on casse on répare, quand on salit on nettoie, etc., etc., que doit-on exiger de personnes qui vomissent la France dans des pays où la démocratie n’est pas plus visible que de la truffe dans un fast-food ? Peut-être faudrait-il demander à ces personnes d’effectuer des travaux d’intérêt général en faveur de la jeunesse, de la culture, du sport. C’est juste une idée…
Lionel Sabot