Les transports en commun sont à l’arrêt jusqu’à la mi-septembre alors que se pose la question de la suite. Le Syndicat Mixte des Transports Urbains (SMTU) et les réseaux Karuïa et Carsud vont entamer une réflexion sur l’avenir.
Il n’y a plus de bus pour deux raisons : la sécurité des usagers, des chauffeurs et des matériels n’est pas assurée et les financements des réseaux posent question. Les exactions du 13 mai ont jeté les réseaux à terre et il faut les relever. Dans un premier temps, pour cause de force majeure, il a été décidé de suspendre le service jusqu’à la mi-septembre, ensuite, en concertation et en transparence avec les délégataires, le SMTU a décidé de résilier pour motifs d’intérêt général, les délégations de service public accordées aux deux réseaux. Va donc s’ouvrir une période de six mois de préavis, « ça ne veut pas dire que pendant cette période, il n’y aura plus de transport, explique Naïa Watéou, présidente du SMTU, interrogée par La voix du Caillou. Cela veut dire qu’au terme de ces six mois, les deux contrats s’arrêtent. Sur cette période, au regard de la réalité qui est celle du terrain, de la capacité des bus à pouvoir circuler dans des endroits en toute sécurité et de la capacité des collectivités à financer les réseaux sur ces six mois, comment peut-on s’organiser pour la suite ? »
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Nicolas Vignoles