Qui peut ignorer le panorama changeant du centre-ville de Nouméa? Entre fermetures définitives et nouveaux arrivants, la scène commerciale est en pleine mutation. Cette dynamique de transformation reflète les défis majeurs auxquels les commerces sont confrontés.
La crise économique actuelle exacerbe les difficultés déjà existantes. Ronan Daly, président du syndicat des commerçants, souligne qu’« avant la crise actuelle, les commerces étaient déjà en difficulté » à cause d’un marché limité. Aujourd’hui, l’incertitude est à son comble, avec un faible afflux de consommateurs et des craintes liées aux départs massifs et aux pertes d’emploi. « On a du mal à se projeter dans l’avenir, ce qui fait craindre le pire », explique-t-il. Les actes de vandalisme qui ont frappé le Grand Nouméa n’ont fait qu’ajouter à ces inquiétudes, poussant les clients vers des zones perçues comme plus sûres, comme le centre-ville.
Cependant, tout n’est pas sombre. La reprise progressive du commerce offre une lueur d’espoir, et les soldes à venir sont attendues avec impatience. « Nous attendons toujours le remboursement du chômage partiel par la Cafat et les aides du fond de solidarité Etat (FSE) », regrette Ronan Daly. Malgré ces lenteurs administratives, « on vit au jour le jour » en espérant des réponses concrètes de la part des autorités politiques. Les réunions hebdomadaires avec Bercy permettent d’entrevoir des solutions, bien que les actions tardent à se concrétiser.
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Margaux Lorenzini