Un prétendu « loyaliste » caillasse un gendarme

Stratégie de défense, comme l’imagine le parquet ? Peu importe sa réelle opinion politique, l’homme reconnaît les faits, tentant toutefois d’arranger la réalité décrite dans la procédure.

« Je regrette d’avoir jeté le caillou. » Ça, c’est sa dernière phrase avant que le tribunal ne se retire pour délibérer. Quelques minutes plus tard, la sentence tombe : « coupable ». Observation du président : « On va ajouter quelques lignes à votre casier judiciaire », qui faisait déjà état de douze mentions. Pour ces « faits graves » de caillassage sur un gendarme mobile le 26 juin à Dumbéa, cet homme jugé à Nouméa jeudi (jour de son 46e anniversaire), né à Wallis, marié depuis 1999, père de cinq enfants, soudeur sans emploi, vivant à Dumbéa-sur-Mer, est condamné à quatre mois de prison avec sursis. Une peine inférieure aux réquisitions du parquet (huit mois de prison ferme, sous bracelet électronique).

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Anthony Fillet

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