Si certains hôtels de la capitale sont actuellement réquisitionnés pour y accueillir les forces de l’ordre et ne semblent pas, pour le moment, subir les conséquences économiques de la crise, la situation est tout autre, pour leurs confrères du Nord, du Sud, et des îles.
Selon la structure que l’on appelle, organiser ses vacances ou s’échapper le temps d’un week-end peut se révéler être un vrai parcours du combattant. Sur messagerie, bon nombre d’hôtels et d’hébergements touristiques sont fermés au public. En cause, des difficultés de circulation qui demeurent, « n’incitant personne à venir », ou un manque à gagner trop faible au vu de leur fréquentation.
C’est le cas à l’hôtel Tiéti, à Poindimié, où, ouverte jusqu’au 19 mai, la structure a finalement préféré fermer ses portes. « Le corps de notre clientèle, ce sont principalement des Nouméens, donc quand on voit que personne ne prend le risque de monter, y a pas de raison de rouvrir. Avec les barrages et la violence, les gens ont peur. Quand on est une famille avec des enfants, on ne prend pas la route en ce moment », regrette son directeur d’exploitation, Yves Creveuil.
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Nikita Hoffmann