La société SudÎles, qui gère le Betico, a été contrainte de placer ses employés en chômage partiel depuis le 15 juillet, faute de trésorerie.
Le Betico tangue, mais reste encore à flot. Fortement impacté par la crise insurrectionnelle actuelle, la société SudÎles, qui gère le navire à grande vitesse assurant les liaisons entre la Grande Terre et les îles, a été contraint de faire appel au chômage partiel, a révélé Nouvelle-Calédonie La 1re. Une manière, notamment, de garder la tête hors de l’eau alors que les touristes ont déserté le Caillou depuis le 13 mai dernier et que les Calédoniens attendent probablement des jours meilleurs. Au total, l’ensemble des 55 salariés sont concernés par cette mesure économique.
L’île des Pins à l’arrêt
La semaine dernière, déjà, la société avait annoncé l’arrêt, de manière temporaire, des rotations à la journée entre Nouméa et l’île des Pins. Et ce, au moins « jusqu’à la fin du mois de juillet ». « Compte tenu du contexte actuel en Nouvelle-Calédonie et de la situation financière de la compagnie et des institutions, le Betico ne pourra assurer ses voyages vers l’île des Pins qu’avec un taux de remplissage garanti. Avec le tourisme actuellement à l’arrêt, le Betico ne peut malheureusement pas maintenir ses voyages », pouvait-on lire sur Facebook.
Les trajets vers les Loyauté, eux, se poursuivent alors qu’Edouard Castaing, le président de SudÎles, évoque « un taux de remplissage entre 60 et 70 % qui permettent de justifier des rotations ».
Claire Gaveau