Comme il en a l’habitude, c’est au travers d’un très long communiqué, que l’Éveil Océanien donne sa vision de la situation. Fidèle à sa position de troisième voix, il assène des coups aux uns et aux autres.
Dans ce texte, le parti de Milakulo Tukumuli fait le point de la situation pour la déplorer, et il accuse l’État d’en être grandement responsable. L’Éveil assure également que tout aurait pu être évité si un accord avait été trouvé, « non pas, dit-il, que la solution politique soit, au sens propre, difficile à trouver, mais conclure un accord exige de trouver des compromis et de faire des concessions, ce qui est extrêmement difficile à expliquer aux militants sciemment radicalisés pour la séquence référendaire. » Et selon lui, « cette triste folie nous conduira à l’insurrection qui, à l’heure où nous écrivons ces lignes, dure depuis dix semaines et qui de manière inéluctable nous emmène, jour après jour, heure après heure, vers l’effondrement de notre société. »
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Nicolas Vignoles