Les journées de dimanche et de lundi ont été marquées par de nombreuses exactions, que ce soit des incendies ou des barrages, dans différentes communes du territoire.
La journée du 14 juillet, date de la Fête nationale, était forcément crainte par les forces de l’ordre. Et de nouveaux débordements ont été enregistrés la nuit tombée dans différentes communes du territoire. Ainsi, à Nouméa, le quartier de la Vallée-du-Tir, où il n’y avait plus d’exactions signalées ces derniers jours, a de nouveau été la cible des émeutiers. Dans la matinée, la maison du gardien de la salle omnisports François-Anewy a été entièrement brûlée. Un épisode qui fait probablement suite au délogement, par les forces de l’ordre vendredi, de personnes squattant à l’intérieur de la salle. Quelques heures plus tard, dans la soirée, le cabinet médical du quartier, qui avait été vandalisé avant d’être squatté au début des émeutes, a également été la proie des flammes.
Des incendies ont également été recensés à Ducos, dans une maison route de la baie des Dames ou encore à la pharmacie de Kaméré, selon Les Nouvelles calédoniennes. A Bourail, une autre maison, qui était inhabitée, a également brûlé dimanche.
Incendies et routes bloquées à Dumbéa
À Dumbéa, les tensions ont été maximales hier matin alors qu’un début d’incendie s’est déclaré « un peu avant 5 heures du matin dans un des algecos » du lycée Dick-Ukeiwë. S’il a été « très vite maîtrisé par les pompiers », permettant la reprise des cours, la salle demeure « hors d’usage pour le moment », a annoncé le proviseur Frédéric Girot sur Facebook.
Des tensions qui se sont matérialisées également sur la route alors que les forces de l’ordre ont dû intervenir à différents endroits de la commune du Grand Nouméa, sur la SAV au niveau du pont de Kenu-In ou encore à Auteuil.
Claire Gaveau