Le premier tour des élections législatives, tenu ce dimanche 30 juin, a été marqué par une forte participation malgré un grand nombre de problèmes liés aux procurations. Retour sur les causes et les solutions envisagées pour le second tour.
Les procurations, conçues pour simplifier le vote de nombreux électeurs indisponibles ou ayant des difficultés de mobilité, ainsi que ceux hors du territoire, ont connu plusieurs dysfonctionnements dimanche. En conséquence, de nombreux électeurs n’ont pas pu voter, les mandatés se retrouvant dans l’impossibilité de remplir leur rôle.
« Un nombre conséquent n’ont donc pas été traitées à temps ou sont arrivées trop tard », nous confie Julien* un assesseur. Dans l’agglomération de Nouméa, environ 1 200 demandes n’ont pas été acheminées à temps pour permettre aux mandataires de voter. Certaines n’ont pas pu être traitées par la mairie. Aussi, il a été reporté que dans certains bureaux de vote, comme celui de l’école Marie-Courtot au PK6, les présidents de bureaux n’ont pas accepté les récépissés de procuration comme preuve, car ces derniers n’étaient pas inscrits sur les registres officiels reçus le matin même.
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* prénom d’emprunt
Margaux Lorenzini