Trois hommes comparaîtront ce lundi devant le tribunal correctionnel de Nouméa.
Il y a une semaine, le dimanche 23 juin, « à 21 h 30, les services de la gendarmerie étaient alertés d’un incendie volontaire commis sur les bâtiments de la mairie de Koumac », rembobine le procureur de la République. « Sur place, il était constaté que plusieurs individus ont brisé les vitres situées à l’arrière du bâtiment, donnant sur différents bureaux, notamment celui du maire. Ils ont ensuite projeté un produit inflammable dans chaque pièce de manière à incendier l’ensemble du bâtiment. L’intervention rapide de plusieurs personnes découvrant le sinistre a permis de circonscrire le feu avant l’arrivée des pompiers. Le bureau du maire a été particulièrement endommagé. » L’enquête a mené à une série d’interpellations vendredi matin. Dans ce cadre, cinq individus ont été transportés par « moyen héliporté » jusqu’au tribunal de Nouméa. Résultat des gardes à vue : « trois personnes majeures domiciliées à Koumac », poursuit Yves Dupas, « comparaîtront à l’audience correctionnelle de comparution immédiate » ce lundi. En parallèle, « deux personnes mineures ont fait l’objet d’un placement sous contrôle judiciaire jusqu’à leur comparution devant le tribunal pour enfants dans les prochaines semaines. Une mesure de placement a notamment été ordonnée dans le grand Nouméa. »
Ici, pas en Métropole
En conclusion, le procureur tient à « démentir une fausse information circulant » depuis hier matin « sur les réseaux sociaux, selon laquelle ces cinq personnes mises en cause seraient transférées dans un établissement pénitentiaire en Métropole ». Ce n’est pas le cas.
Anthony Fillet