Depuis vingt-cinq ans, l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) joue un rôle essentiel en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna. Reconnue d’utilité publique, cette association accompagne et finance les porteurs de projet et créateurs d’entreprise qui n’ont pas accès aux crédits bancaires traditionnels. Avec plus de 84 % des bénéficiaires de ses prêts s’insérant durablement dans la société, l’Adie offre une perspective d’avenir prometteuse pour les entrepreneurs locaux.
L’Adie finance en moyenne 1 000 entrepreneurs par an. En 2023, l’association a soutenu plus de 1 000 initiatives, dont 625 créateurs d’entreprise. Cependant, depuis le 13 mai, la situation a radicalement changé. Nombre d’entrepreneurs, particulièrement ceux issus des quartiers sensibles, voient leur activité gravement impactée.
Environ 77 % des bénéficiaires subissent des arrêts d’activité ou des destructions d’outils de travail. Face à cette crise, les équipes de l’Adie sont restées mobilisées dès le premier jour. Plus de 1 900 entretiens téléphoniques ont été réalisés pour évaluer l’impact et proposer des solutions immédiates, telles que l’échelonnement des prêts ou l’effacement des intérêts lorsque c’était possible. « Nous avons travaillé étroitement avec la cellule de crise des acteurs économiques pour orienter nos clients vers les mesures les plus appropriées », explique Ségolène Thomas, directrice régionale de l’Adie.
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Margaux Lorenzini