Dans la nuit de mardi à mercredi, les forces de l’ordre ont dû à nouveau intervenir à Nouville, pour dégager la route. Les militants indépendantistes étaient installés pacifiquement sur le bord de la route depuis plusieurs jours.
A Nouville, les forces de l’ordre ont dû à nouveau intervenir dans la nuit de mardi à mercredi. La situation était plus stable les dernières semaines, mais depuis dimanche dernier, les gendarmes mobiles ont dû intervenir plusieurs fois sur la presqu’île. Lundi, dans la nuit, des jets de lacrymogènes ont notamment été effectués juste devant la clinique Kuindo-Magnin. De même, la nuit suivante, les forces de l’ordre ont dû intervenir sur la route menant à l’établissement et à l’université. « Ça a pété plus fort qu’au début, il y a eu des bruits d’explosions, témoigne une soignante de la clinique. Vers 22 heures, ça sentait le brûlé. »
Depuis quelques jours, les militants indépendantistes font de nouveau parler d’eux alors qu’ils ont également tenté de reconstruire un barrage, notamment avec des voitures brûlées.
Un accès difficile
« On entendait qu’ils étaient en train de refoutre le bordel. Depuis lundi, ils sont de retour sur la route. Jusqu’à maintenant, ils étaient surtout sur le bord, pacifiquement à agiter leurs drapeaux », poursuit-elle. L’accès aux services de soins semblait cependant difficile la nuit dernière, les forces de l’ordre sont intervenues « parce qu’une patiente enceinte n’a pas pu accéder à la clinique », selon les dires de soignantes.
Loris Castaing