Voilà donc engagée la bataille des législatives. Une campagne courte de quinze jours pour des candidats qui affichent des projets et des visions bien différents. Outre les inévitables « petits candidats », il y a les indépendantistes, les non-indépendantistes, et les autres. Les autres ce sont la sempiternelle troisième voix que la Nouvelle-Calédonie n’a jamais trouvée, et ceux qui, en ces temps troublés, appellent à la paix, au consensus et au dialogue. Ceux-là se présentent comme « les candidats de la paix », ce qui nonobstant laisse supposer qu’il y aurait des « candidats de la guerre ». Outre que, même à l’élection de miss France, on convient que la paix est meilleure que la guerre, la paix n’est envisageable ni possible qu’à certaines conditions, et tout particulièrement celle qui veut que tout le monde soit d’accord pour la faire. Or, il n’a échappé à personne que la CCAT, sûre d’être désormais la seule force légitime à représenter le peuple kanak, n’envisage la paix que si elle se conclut par l’indépendance et à la primauté des Kanak sur les autres communautés.
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Nicolas Vignoles