Elles accueillent des artistes en résidence, sont des canaux de partage du patrimoine historique du pays ou permettent d’éduquer à la pratique d’un instrument. Elles ont, ces derniers jours, été la proie des flammes, laissant orphelins plusieurs habitués de ces lieux d’art et de culture.
C’était « le phare culturel et artistique de Dumbéa ». Un lieu où, depuis plusieurs années, les artistes venaient composer leurs créations, qu’il s’agisse de pièces de théâtre, de spectacles de danse, ou d’œuvres d’arts plastiques. Dans la nuit du 20 au 21 mai, le studio 56, situé à Auteuil, à été, comme bon nombre de structures avant lui, vandalisé. Puis brûlé. Intégralement. « Encore aujourd’hui, il continue régulièrement d’être visité et dégradé », informe Célia Martin, cheffe du service culture et patrimoine à la mairie de Dumbéa. Une « très grande perte », d’autant que ce studio abritait en outre une « bonne partie » du matériel technique de la commune, utilisé pour l’ensemble des spectacles vivants et des actions de décentralisation (la scène mobile, le bus « Dumbéa pass-partout »…). « Avec cet incendie, c’est 90% de notre matériel technique qui est parti en flammes », regrette Célia Martin.
Cet acte aura, en conséquence, des répercussions sur les autres structures culturelles de la ville de Dumbéa, et sur la saison culturelle à venir.
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Nikita Hoffmann