Dans le centre du pays, la CCAT reste mobilisée

Le relais CCAT Tîrî, présent à Sarraméa ou encore à La Foa, a publié un communiqué samedi.

Dans ce texte, des « condoléances aux familles endeuillées » sont d’abord présentées, avec un « soutien en ces moments douloureux ».

Dès la deuxième phrase, le propos devient politique. Le relais CCAT Tîrî dénonce cinq points. Le premier est le plus court, il tient en trois mots : « la répression policière ». Le deuxième est le plus long : il est évoqué « des crimes racistes » qui seraient « bien plus nombreux que ceux annoncés » par les autorités. Pire : ils impliqueraient « des responsables politiques loyalistes et des milices racistes sur le Grand Nouméa ».

Reproche historique

Troisième point, plus historique : le relais CCAT Tîrî parle de « la posture de l’État colonial qui depuis 171 ans n’a eu de cesse de contester par la violence les revendications légitimes du peuple Kanak ».

Quatrième élément reproché, plus concret : « le discours du président Macron qui demande le rétablissement de l’ordre avec le déploiement de 3 000 soldats face à des mobilisations pacifistes ».

Dernier reproche formulé : « l’interpellation de plus de 200 jeunes sur le Grand Nouméa pour lesquels nous n’avons aucune information à ce jour ».

En conséquence, « la CCAT Tîrî reste mobilisée sur le terrain pour le retrait du texte sur le dégel du corps électoral et le passage en force orchestré par le gouvernement Macron avec le soutien des partis loyalistes au niveau local ». De plus, est-il écrit, ce relais local de la CCAT « assure son soutien » au responsable territorial de la Cellule de coordination des actions de terrain, Christian Tein. 

Un tacle et du suspense

La CCAT Tîrî précise qu’elle « se mobilise en étroite collaboration avec les communes alentours afin de sécuriser nos villages, les biens et les services ainsi que la population du bassin de La Foa », cela « afin de permettre la libre circulation des personnes, l’accès aux soins, et le ravitaillement des marchandises ».

Le mouvement place ensuite un tacle, interpellant « les autorités coutumières de la région Tîrî qui à ce jours ne se sont jamais prononcés sur la situation dramatique que traverse le pays ».

Dans le communiqué, il n’est pas explicitement expliqué que les barrages seront levés.

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