A cette heure,12 000 passagers sont concernés par la fermeture de l’aéroport de la Tontouta et de la suspension des vols commerciaux internationaux jusqu’au 28 mai.
Paris, Tokyo, Singapour, Papeete, Wallis-et-Futuna, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont les destinations dans lesquelles des milliers de Calédoniens patientent et s’inquiètent de savoir quand ils pourront rentrer. Tant que l’axe Tontouta-Nouméa ne sera pas complètement et définitivement sécurisé, on peut penser que l’aéroport de La Tontouta restera fermé. Cela créé maintenant des situations parfois compliquées voire dramatiques pour de nombreux Calédoniens, qui ont dû trouver des hébergements et grever des budgets déjà bien entamés, sans parler de tous ceux qui étaient à l’extérieur de la Calédonie pour des soins médicaux.
Toutefois, avec l’aide des Armées de l’air australienne et néo-zélandaise, quelques rapatriements ont pu être effectués. Dans un premier temps, des avions de transport militaire C-130 Hercules ont pu ramener chez eux, depuis Nouméa, des touristes australiens et néo-zélandais en souffrance.
Cette fois, c’est depuis Brisbane et Auckland que des vols de rapatriement ont lieu. Ce samedi, un avion néo-zélandais C-130 est parti du Auckland International Airport, et deux autres depuis Brisbane, avec à chaque fois 50 personnes à bord. Deux autres vols militaires à destination de Magenta devraient partir demain dimanche de Brisbane, et ce seront les derniers. Tous les Calédoniens bloqués à Brisbane ne pourront être pris en compte, et par ailleurs il n’est pas prévu de vols au départ de Sydney (où se trouvent plus de 300 Calédoniens) et Melbourne.
N.V.