Un accord global, sinon réunion du Congrès de Versailles en juin

Le président de la République Emmanuel Macron a écrit aux responsables politiques calédoniens dès l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi constitutionnelle. Il les invite à Paris pour discuter, négocier et trouver un accord global.

Dans ce long courrier, le président de la République condamne les violences et appelle à un retour au calme, mais réaffirme sa volonté de trouver un accord. Rappelant qu’après les trois référendums, la Nouvelle-Calédonie était entrée dans une phase de transition. « Or cette période, pour laquelle l’accord de Nouméa prévoyait la réunion des partenaires pour examiner la situation ainsi créée, écrit Emmanuel Macron, ne peut pas durer indéfiniment et repousser des décisions importantes pour la Nouvelle-Calédonie. C’est notamment le cas dans le soutien à apporter à l’industrie du nickel et plus généralement pour l’économie du territoire, fragilisée par l’instabilité et l’attentisme politique. Face à cela, je l’avais exprimé, le Gouvernement ne peut avoir que deux objectifs : respecter le choix des Calédoniens dans l’esprit des accords et assurer la paix civile. »

Tenir compte du « chemin parcouru »

Emmanuel Macron réaffirme sa volonté « de trouver un accord qui dépasse le seul dégel et tienne compte du chemin parcouru et des aspirations de chacun ». Mais il faut aller au-delà du seul dégel souligne le Chef de l’État. « Ces échanges que le Gouvernement appelle de ses vœux, écrit-il, constitueront également un temps de travail sur les urgences économiques et financières du gouvernement de Nouvelle-Calédonie et des provinces. À cet égard, des réunions parallèles aux échanges institutionnels pourraient aussi être organisées avec les ministres concernés. En l’absence de cet accord, que je continue d’appeler de mes vœux, et qui est souhaitable à tous égards pour les Calédoniens, le Congrès se réunirait avant la fin juin. »

Et dans ce courrier, Emmanuel Macron souligne « le caractère indigne et inacceptable des violences, des destructions, des intimidations et des attaques contre les personnes et les biens, et tout spécialement contre les forces de l’ordre, qui ont eu lieu ces derniers jours à Nouméa. Les choix des anciens et l’histoire de la Nouvelle-Calédonie imposent à chacun aujourd’hui de condamner toutes ces violences sans ambiguïté et d’appeler au calme alors que les discussions sur l’avenir doivent reprendre. »

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