Inauguration du mémorial néo-zélandais

Mercredi 8 mai, Pascal Vittori, maire de Boulouparis, Felicity Roxburgh, consule de la Nouvelle Zélande, Muriel Malfar Pauga pour la province Sud et le Congrès, et Grégory Lecru (CDR), ont présidé l’inauguration d’un mémorial.

Ce mémorial est à la mémoire des soldats Kiwis ayant combattu durant la guerre du Pacifique. « Ce lieu est stratégique car, dans la plaine, étaient installés les militaires néo-zélandais venus défendre la France pendant la Seconde Guerre mondiale », a indiqué la Consule. Jean-Paul Lextrait, directeur de la Maison du combattant à Nouméa a effectué de nombreuses recherches sur cette période de l’Histoire. « Il faut imaginer, nous a-t-il dit, 1500 à 2000 tentes installées sur cette plaine, qui était un lieu de repos et de préparation des soldats néo-zélandais qui allaient ensuite combattre dans le Pacifique. Si l’on parle beaucoup de la présence des Américains en Calédonie, il ne faut pas oublier les soldats australiens et néo-zélandais venus combattre à nos côtés. » Devant le mémorial, ale public, mais également les représentants de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers et des coutumiers ont été accueillis par les hymnes de la Nouvelle-Calédonie et de la Nouvelle-Zélande chantés en français, en maori et en nengone par la chorale Les Dilettantes et des élèves de l’école Daniel Mathieu. Puis une gerbe a été déposée sur le mémorial.

Amitié franco-néo-zélandaise

« L’inauguration de ce mémorial provoque une grande émotion et rappelle le sacrifice de nombreux hommes entre 1939 et 1945 », a souligné le commissaire délégué Grégory Lecru. Pour sa part, Félicity Roxburgh a souligné que « plus de 13 000 soldats de tous grades confondus, rejoints par de nombreux autres sont venus sur cette terre, ou se situait la 8e brigade NZ et la 7e ambulance pour trouver un peu de repos après avoir connu les horreurs de la guerre. Les troupes néo-zélandaises ont stationné ici, et résidé sur Boulouparis où l’utilisation du niaouli a laissé des traces dans les esprits des soldats. Ce mémorial renforce l’Histoire commune entre la France, la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande, déjà marquée par l’Anzac Day ou d’autres monuments sur le territoire ».

Pascal Vittori le maire de Boulouparis, a insisté sur le symbole fort de la réalisation de ce monument. « Ce mémorial représentant un soldat en arme, a-t-il dit, permet de célébrer l’amitié entre la France et la Nouvelle-Zélande et met à l’honneur notre parole et notre Histoire commune… de se souvenir de tous ces soldats qui ont contribué à défendre leur patrie et combattu pour la victoire, laissant des marques en terre maori. Rappelons-nous de ces héros qui ont sacrifié leur vie pour défendre la liberté et la justice. Il rappelle également la solidarité entre les peuples et les familles du Pacifique. »

Solen Le Bagousse

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