Quatre enfants d’une école primaire du Mont-Dore reprochaient à leur enseignante des violences, ce qu’elle a toujours vivement contesté. La justice a été saisie et a finalement blanchi l’enseignante.
La parole d’enfants contre celle d’un adulte. Qui dit vrai ? Qui ment? Qui croire, surtout ? La justice a choisi et après un peu plus d’un mois de réflexion, a rendu son délibéré, jeudi matin. La présidente du tribunal correctionnel de Nouméa (siégeant à juge unique) a annoncé la relaxe d’une maîtresse de 58 ans, accusée par plusieurs de ses élèves de violences et d’un comportement maltraitant entre janvier et décembre 2022.
La grandeur de la justice a été, d’abord, de les écouter, de recueillir leurs paroles. Longuement. Sans a priori. Au terme d’une enquête de gendarmerie qui a permis d’entendre plusieurs témoins (directeur de l’établissement, collègues enseignants, auxiliaires de vie, parents…), le parquet a choisi de poursuivre l’institutrice « pour éviter qu’on nous reproche plus tard d’avoir voulu cacher des choses », s’est défendu le magistrat du ministère public, Nicolas Kerfridin.
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Jean-Alexis Gallien-Lamarche