Rencontre avec… Christophe Dabin

Président du Comité territorial olympique et sportif (CTOS) depuis 2020, Christophe Dabin brigue un second mandat, samedi, lors de l’assemblée générale du mouvement sportif, qui se tiendra à la mairie de Nouméa. Une élection qui ne présente guère de suspense alors qu’il est à la tête de l’unique liste candidate.

LVDC : Vous achevez votre premier mandat en tant que président du CTOS. Quel regard portez-vous sur les quatre années écoulées ?

C.D. : Quand je me suis présenté, dans mon programme, j’avais mis en avant la volonté d’être dans la continuité (de Charles Cali, NDLR) et on m’a beaucoup reproché cela. Mais, j’avais surtout évoqué une ‘’continuité dans le changement’’. Cela voulait tout dire. L’idée était de poursuivre tout le travail entrepris, mais également de changer certaines choses qui fonctionnaient moins bien et d’y apporter ma patte. Au bout des quatre ans, je pense qu’on a réussi. Je souhaitais travailler sur la manière de procéder que ce soit dans les relations avec tout le monde, dans les Jeux du Pacifique. Il fallait pouvoir développer une idée de proximité, que ce soit avec les membres, mais aussi avec les institutions. C’est ce qu’on a fait en mettant en place un référent par discipline afin de faire un lien direct entre le CTOS et les sports. Ensuite, il fallait mettre en place des visites de terrain de manière régulière, pour rencontrer les responsables, les dirigeants, les athlètes. C’est important, selon moi, que tous les athlètes puissent connaître les personnes du mouvement sportif. Et inversement. C’est un axe qui était primordial. Et je pense que tout ça s’est vu au fur et à mesure. Notamment aux Jeux du Pacifique. Notre travail a porté ses fruits.

LVDC : Des Jeux du Pacifique qui ont une nouvelle fois souri aux Cagous avec une nouvelle victoire calédonienne aux Salomon. Les Jeux étaient-ils la priorité de votre mandat ? Les aviez-vous en tête dès votre élection ?

C.D. : Oui, évidemment. Pour moi, les Jeux du Pacifique doivent être la priorité de chaque mandature. Que ce soit pour le CTOS ou pour les disciplines. Pour un sport, par exemple, au-delà de toutes les autres actions qu’il peut mener, que ce soit un déplacement aux championnats de France ou aux Oceania, à partir du moment où il est inscrit aux Jeux du Pacifique, son programme sportif doit être automatiquement axé dessus. C’est pour cela qu’on a réuni les disciplines, qu’on leur a expliqué les objectifs. Et, même si l’on part avec moins d’athlètes, on doit toujours performer. Cette idée de performance doit faire son petit chemin. Si je veux réussir, je dois me préparer longtemps à l’avance. C’est pour cela qu’on a pris des décisions qui, pour certaines, ont été incomprises. Mais on assume nos décisions. Si l’on regarde à la fin, tous les sports collectifs que l’on a amenés (à part le beach-volley) sont dans le dernier carré. Cela montre bien le travail que l’on a fait. Cela est positif. Bien sûr, je n’oublie pas toutes les autres actions que l’on mène au CTOS. Mais, finalement, toutes ces actions nous servent aux Jeux. Par exemple, on a travaillé sur la question des violences sexuelles et aux Salomon, il y avait obligatoirement un chaperon lorsque des athlètes mineures étaient présentes. Tout ce que l’on met place doit concourir à étoffer et à faire grandir l’équipe de Nouvelle-Calédonie.

LVDC : Votre première mandature a également été marquée par une élection particulièrement difficile face à Paul Poaniewa. Au point de vous retrouver devant les tribunaux…

C.D. : Ce dossier juridique a commencé en 2020 et s’est terminé le 29 février 2024, avec la finalité de la Cour de cassation. Cela a donc duré toute la mandature. C’est quelque chose qui a forcément pesé.

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Propos recueillis par Claire Gaveau

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