Le champion de Calédonie à la conquête de l’Océanie

La 2e édition de la Ligue des champions commence ce soir à l’Arène du Sud, à Païta. Elle s’étirera jusqu’à dimanche.

Qui seront les rois dans l’Arène ? Voilà la question à laquelle les cinq équipes engagées dans cette compétition vont répondre ces prochains jours. Les clubs inscrits : le FC Veitongo (Tonga), le FC Mataks (Solomon), le FC UNV (Vanuatu), le FC Suva (Fidji) et l’ASPTT, championne de Calédonie. Le format : une poule unique où toutes les équipes se rencontrent une fois, avant la finale entre le premier et le deuxième, prévue dimanche à partir de 19 h.

Lors de la première édition de la Ligue des champions d’Océanie, les joueurs de l’ASPTT ont atteint la finale : c’était en décembre 2019 à Auckland, pour une défaite 7 buts à 5 contre Kooline, une formation salomonaise.

Expérience et confiance

Cinq ans plus tard, l’ASPTT espère faire encore un peu mieux. Pour y parvenir, elle s’appuiera notamment sur son expérience (8 éléments sur les 14 retenus dans l’effectif étaient déjà présents en 2019) et sa confiance (l’équipe a gagné ses cinq matchs de championnat en ce début de saison).

De quoi coller dans le dos de l’ASPTT une étiquette de favori ? Non, répond l’entraîneur, Michel Wassin. Certes, « on est chez nous » et le bon jeu produit ces dernières semaines est « la continuité de l’année dernière », mais « je mettrais plutôt les Salomonais » dans la position de joueurs à battre, car dans l’effectif du FC Mataks « il y a beaucoup d’internationaux ». Et quand on sait que les Salomon sont le pays numéro 1 en futsal sur la dernière décennie, il y a de quoi trembler.

« Dans l’inconnu »

Pour autant, devant son public l’ASPTT a un coup à jouer… avec humilité. « On part un peu dans l’inconnu », car « on ne connaît pas bien » ces futurs adversaires, alors « on va prendre match après match ». Et il n’y aura pas trop de temps pour cogiter, peu importe les résultats, car l’ASPTT va jouer quasiment dans tous les soirs, à 20 h : ce mardi contre Veitongo, demain face à l’UNV, jeudi contre Mataks, samedi face à Suva…. Plus le match (là encore de deux périodes de chacune vingt minutes) de classement (petite finale ou finale) programmé le dimanche. Costaud ! La « gestion du groupe », limité à douze joueurs et deux gardiens, pourrait être déterminante, car « ça va peser sur le physique et sur le mental » d’enchaîner comme ça, d’autant que l’on devrait avoir sur le terrain « un futsal d’une intensité un peu plus importante » que ce que l’ASPTT connaît habituellement en championnat.

Anthony Fillet

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