Pour fêter ses dix ans d’existence, le groupe DAD a organisé dimanche midi un apéritif dansant. De nombreuses personnes sont venues profiter de l’animation musicale.
Au départ, trois copains, Joseph Pauga, Jean-Pierre Condoya et Jean-Claude Lanciaux décident de jouer ensemble, car Joseph Pauga approche de la retraite et veut jouer. Ainsi, le 14 avril 2014, ils décident de monter un groupe « pour reprendre un répertoire de musiques dansantes », et dès le mois suivant, ils sont conviés à jouer au Kiwanis. « Au départ, on voulait jouer pour nous, on se connaît depuis qu’on est gosse, même si parfois on s’est perdu de vue… Mais cela s’est su. On n’avait eu qu’un mois pour répéter pour ce premier concert », se rappelle Jean-Pierre Condoya. Depuis, le groupe n’a cessé de jouer. Basse, guitare, chant et boîte à rythme, « car nous n’avons pas de batteur ». « DAD, le nom du groupe a été choisi car c’est un jeu de mot, dad en anglais veut dire papa, car nous en sommes tous, mais aussi danse à deux, puisque nous interprétons une variété de musiques de guinguette, des musiques pour danser, pour faire la fête », poursuit-il.
Le tour de la Calédonie
D’autres musiciens participent également à la fête, selon les lieux de prestation, comme ce fut le cas dimanche, où Joseph Paimin était présent « au synthé ». Pour ses concerts, le groupe a fait quasiment le tour de la Calédonie, jouant pour les CCAS, les maisons de retraites (Kiwanis, La Broussarde, Les Barbadines…), l’Age d’Or, le marché de Farino, les Journées Bleues, la fête des palmiers, les retraités de la SLN, Koniambo, les hôtels…. La liste est longue. « C’est surtout en 2018 que l’on a explosé, avec 52 dates sur l’année, soit une par semaine », ajoute-t-il. Aujourd’hui, pour ses dix ans, le groupe a organisé cet apéritif dansant, en présentant deux tableaux de photos, rétrospective de différents concerts et animations. « Ce moment de partage nous permet aussi de remercier tous les gens qui nous ont fait travailler, les associations, les collectivités », liste Jean Pierre Condoya.
En hommage à Joseph Pauga
Sans jamais oublier Joseph Pauga, « à l’initiative du groupe », leur collègue disparu en juin 2021. Arrivé avec ses parents pour la construction du barrage de Yaté, il s’installe sur La Foa vers 1964-65 et intègre l’école Notre-Dame jusqu’au certificat d’études, puis le collège Saint Dominique Savio, avant d’aller à Bourail. Il part ensuite pour l’armée et revient sur La Foa ou il a travaillé pour la commune. « Nous souhaitons rappeler la mémoire de notre ami, car il était très actif dans les associations sportives, handball, taekwondo, tennis de table, volley-ball, les APE, le comité paroissial. Il était aussi à la création de l’ASH et faisait partie l’Équipe locale de secours d’appoint, (anciens sapeurs-pompiers) tout en étant chauffeur de bus. Donc tout le monde le connaissait sur la commune », conclut-il.
Solen Le Bagousse