Cap sur le sud pour les coureurs

Depuis treize ans maintenant, le Parc provincial de la rivière Bleue se transforme, une fois par an, en terrain de jeu pour les amateurs de trail. Réputé pour ses parcours techniques et familiaux, le Trail des Cagous verra encore, ce dimanche, ses participants courir à grandes enjambées. Quatre tracés sont proposés : 5, 10, 27 et 50 kilomètres.

En 2011, Laurent Devaud, David Esposito et Martial Devillers lançaient la première édition du Trail des Cagous. « Nous avions la volonté de créer une épreuve longue distance. Il n’y avait pas de 50 kilomètres en Nouvelle-Calédonie », retrace le premier nommé. Aujourd’hui, Laurent Devaud, de l’associationNouvelle-Calédonie Aventure, est le dernier mousquetaire encore sur le champ de bataille, et en y repensant il n’imaginait pas « obtenir un tel engouement treize ans plus tard » dans une course qui a également connu la distance du 80 kilomètres avant de se pérenniser sur le 50 kilomètres pour la distance la plus longue.

Précieux bénévoles

On le sait, dans le sport, les bénévoles occupent une place importante du socle événementiel. Le dernier des mousquetaires ne les oublie pas. « C’est grâce aux partenaires et aux bénévoles qu’on peut avoir ce genre de course. » Sur celle-ci, ils sont 70 volontaires à avoir participé à la mise en place et à en assurer, ce dimanche, la bonne tenue. En rajoutant les secouristes et les masseurs, le Trail des Cagous monte à 90 personnes essentielles à son bon déroulement. « Ils ont chacun une ou deux tâches à faire. S’ils commettent une erreur, c’est que nous leur avons mal expliqué », se justifie Laurent Devaud. Le travail en amont a duré près de trois mois pour toute l’équipe, même si « tout s’est intensifié dans le dernier mois. C’est là que nous allons sur le terrain finir de nettoyer, baliser et préparer la logistique. »

Du beau monde

Cette 13e édition est synonyme de record absolu puisque 1 234 personnes se sont inscrites. L’organisateur en vient même à se poser la question « d’un jour limiter à 1 200 personnes, car cela fait trop de monde et demande trop d’organisation ». Sur les deux grandes courses, le 27 et le 50 kilomètres, 324 coureurs sont venus retirer leur dossard. Parmi eux, du beau monde puisque chez les femmes on remarque la présence d’Élodie Pichard, vainqueure l’an passé, de Natalia Prado, sa dauphine, et d’Angélique Plaire, grande habituée des trails longue distance. Pour les hommes, le tenant du titre, Eric Concé, va remettre son titre en jeu, avec en face de lui un sacré client, Ludovic Lanceleur, multiple champion et 2e de l’édition précédente, qui souhaite récupérer la couronne.

Sur les deux plus petits parcours, Laurent Devaud se réjouit de la diversité des participants. « Je ne pensais pas que ça aurait un tel impact sur les marcheurs, qui sont nombreux à s’inscrire dans ce projet sport-santé. De nombreux jeunes sont également présents, ils prennent goût au sport et au chantier. »

Sol glissant

Le circuit n’a pas changé depuis trois ans. « Ce parcours est le plus optimisé, il a assez de dénivelé pour que ça ne soit pas trop plat et il n’y en a pas trop pour que ça reste raisonnable. Ils ont les points de vue les plus intéressants. » Il passe par une petite zone privée, les coureurs ne peuvent donc pas s’y entraîner à l’année à cause de la chasse notamment. Quant aux difficultés de ce trail, Laurent Devaud y voit principalement la chaleur. « Lorsqu’il fait 30 degrés, cela consomme énormément d’énergie. Sur le 50 kilomètres, les gens marchent la plupart du temps. Nous avons eu, l’année dernière, 20 % d’abandons, une variable qui peut descendre à 3% en fonction du temps. La pluie récente rend également les dénivelés glissants. » Néanmoins, la météo de demain s’annonce optimale, légèrement nuageuse et pas trop chaude. Proche de la nature, l’organisateur rappelle aux inscrits : « faites du covoiturage, pensez à la planète. Ça soulagera nos parkings et fera du bien à la planète. »

Eloi Coupry

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