Le Conseil économique, social et environnemental a donné hier son feu vert à l’acte 2 du sauvetage de la Caisse locale de retraites (CLR).
Pour assurer le retour à l’équilibre financier de la CLR, de nouvelles mesures doivent entrer en vigueur au 1er janvier 2025, après celles votées en septembre dernier par le Congrès. Car la situation de la Caisse est loin d’être réglée. « En réalité, on est en cessation de paiement depuis octobre 2023, révèle Vaimu’a Muliava, membre du gouvernement en charge de la fonction publique. Il faut poursuivre les efforts et arrêter de compter sur l’Etat. ll faut se prendre en main ».
L’acte 2 sur les rails
C’est pourquoi l’exécutif a fait des propositions plus impactantes encore que celles de l’acte 1, puisqu’il est prévu, entre autres, l’allongement de la durée légale de départ à la retraite des fonctionnaires à 62 ans, l’interdiction de tout départ à la retraite avant l’âge de 55 ans, ou encore la mise en place d’une contribution annuelle à l’équilibre général de la CLR. À ces évolutions du régime de retraite, viennent s’ajouter des mesures visant à « améliorer l’attractivité de la fonction publique et, d’une manière générale, le recrutement de fonctionnaires de Nouvelle-Calédonie – et, in fine, le ratio actifs/pensionnés ».
Ce contenu est réservé aux abonnés.
Connectez vous pour y accéder !
Béryl Ziegler