C’est dans un communiqué, diffusé hier matin, que le SOENC Transport annonce la future mise en place d’une police des transports. Une brigade spécialisée composée d’hommes et de femmes de la Police nationale.
Dans ce communiqué le SOENC Transport « salue la décision de l’État de mettre en place une police des transports pour le NEOBUS ». Pour le syndicat, cette création « répond à une revendication que notre organisation syndicale porte depuis plus de dix ans, face à la montée de l’insécurité et de la violence dans les bus ». Des actes de violence dans les transports en commun de l’agglomération avec, il y a quelques semaines encore, le conducteur d’un bus Tanéo, sérieusement blessé après être tombé dans un véritable guet-apens dans le quartier de Tindu. Dans son communiqué le SOENC Transport indique que « la police des transports aura pour mission de garantir la sécurité des usagers et des agents des transports, de prévenir et de réprimer les infractions ». Cette police des transports viendrait étoffer l’offre de sureté déjà mise en place par CARSUD avec la présence très régulièrement d’agents de sureté de sociétés privées. « Nous espérons que cette police des transports sera opérationnelle le plus rapidement possible sur l’ensemble du réseau TANEO et qu’elle sera dotée des moyens humains et matériels nécessaires à son efficacité », peut-on lire encore dans le communiqué. Contacté hier, le secrétaire général du SOENC transport, Francisco Sioné, nous a indiqué que cette future police des transports sera composée de 10 personnels de la Police nationale. Si pour le syndicat le dossier semble bien avancé, le SOENC transport indique toutefois rester vigilant et mobilisé « pour que cette mesure ne soit pas remise en cause, par ce qu’elle contribue d’une part à l’amélioration des conditions de travail et d’autre part à rendre les transports en commun plus sûrs, plus agréables et plus attractifs ». Le SOENC Transport qui conclut son communiqué en évoquant « une véritable avancée sociale et sociétale pour le service public, pour les salariés et pour les usagers ».
Lionel Sabot