Pour ne jamais oublier

Hier matin, autorités civiles et militaires ont procédé à un dépôt de gerbes au monument aux morts de la place Bir Hakeim, à l’occasion de la journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme. La cérémonie était présidée par le Haut-commissaire Louis Le Franc.

La date du 11 mars fait référence à l’attentat commis le 11 mars 2004 à la gare d’Atocha à Madrid (192 morts et 1858 blessés). Mais au-delà de l’attentat de Madrid, cette date rappelle le souvenir de l’ensemble des attaques terroristes perpétrées dans le monde. « C’est un moment d’union et de cohésion qui nous rappelle à quel point il est important de lutter contre toutes les formes de terrorismes », a déclaré le Haut-commissaire à l’issue de cette cérémonie très émouvante qui s’est déroulée sous une pluie battante, comme si les cieux pleuraient une nouvelle fois les victimes de tous ces actes odieux qui ont meurtri de nombreux pays. Dans son discours, le Haut-commissaire a rappelé que « La France, qui par sa devise promeut d’offrir fraternellement le choix d’une destinée à tous ses enfants sans distinction, et l’égalité des droits dans une République laïque, ne vacillera pas face à la lâcheté des terroristes, d’où qu’ils viennent, quoiqu’ils revendiquent. Plus qu’à une nation, ils s’attaquent à un mode de vie ; plus qu’un État de droit et de justice, ils rejettent le fondement même sur lequel s’est érigée notre société : la liberté ». Citant N’Djamena, Orly, Karachi, Marrakech, Ajaccio, Paris, Nice, Barcelone, Strasbourg, Conflans-Sainte-Honorine, Louis Le Franc a tenu à insister dans son discours sur le fait que le terrorisme n’avait pas frontière et qu’il possédait de multiples visages. « La France a été touchée en plein cœur avec de très nombreuses victimes, il y a des moments qui sont des marqueurs et aujourd’hui c’en est un, il est important que nous soyons tous unis et que nous pensions aux victimes de ces actes », nous a dit le Haut-commissaire. Sur le plan protocolaire étaient présents outre le Haut-commissaire, Isabelle Champmoreau, vice-présidente du Gouvernement, le sénateur Georges Naturel, Chantale Bouyé 2e adjointe au maire de Nouméa, Julien Tranap pour la province Sud, Jean-Louis Laval pour les CESE, le Général Nicolas Matthéos, commandant de la Gendarmerie nationale, le Capitaine de Vaisseau, Denis Camelin qui représentait le général Yann Latil commandant supérieur des FANC et le commissaire général Jean-Marie Cavier, le directeur de la Police nationale.

Lionel Sabot

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