La Ligue des champions féminine en Océanie est de retour. Le coup d’envoi de cette seconde édition sera sifflé dimanche à Honiara, la capitale des îles Salomon. Les Calédoniennes défieront les Tongiennes du Veitongo FC, lundi (16 heures).
Un titre à défendre. Les joueuses de l’AS Académy Féminine (Asaf), sacrées championnes territoriales après la décision de la Commission de recours de la Fédération calédonienne d’annuler leur défaite sur tapis vert, vont tenter de conserver leur couronne océanienne. Car, ce sont bien elles, portées notamment Alice Wenessia, leur nouvelle capitaine, qui représenteront encore le Caillou lors de la prochaine Ligue des champions océanienne.
Le début d’un nouveau chapitre alors qu’elles avaient réalisé un parcours sans faute l’an dernier, signant quatre victoires en quatre matchs sur la scène continentale. Cette saison, l’objectif reste le même pour les joueuses de Coralie Bretegnier.
Un nouveau format
Cependant, le format a changé, durcissant un parcours déjà semé d’embûches. D’une poule de cinq équipes (où le premier du classement remportait le trophée), la compétition passe, cette année, à deux groupes de quatre dont les deux premiers se qualifieront pour des demi-finales, avant l’organisation de la grande finale le samedi 23 mars. Le nombre d’équipes augmente donc de cinq à huit avec l’arrivée des Tonga, du Vanuatu, des îles Cook, et de la Nouvelle-Zélande. Les Samoa, de leur côté, ont perdu leur représentant.
Un rival néo-zélandais
Qualifié grâce à leur victoire en finale du championnat, le Auckland United FC sera le principal rival pour l’ASAF, qui devra notamment composer sans Etsy Matao et Christelle Wahnawe, qui ont pris un peu de recul.
Un défi de taille qu’elles tenteront de relever dès la phase de poule, jeudi prochain, avant d’éventuellement retrouver les Néo-Zélandaises en finale au Lawson Tana. Un stade que certaines filles connaissent déjà, pour avoir décroché la médaille de bronze sur la pelouse salomonaise, sous les couleurs de la Calédonie, lors des derniers Jeux du Pacifique en novembre dernier. Cette expérience aidera-t-elle l’Asaf à rééditer la performance de l’an passé, et surtout, à garder la tête dans les étoiles ?
Eloi Coupry