La Nouvelle-Calédonie décroche une nouvelle place pour les Jeux olympiques de Paris 2024 ! Après un athlète (Nicolas Goyard en voile), c’est au tour de l’arbitrage d’être représenté par la nomination de Marianne Brou, qui officiera sur le 10 kilomètres en eau libre les 8 et 9 août. Pour La voix du Caillou, elle revient sur son parcours, sa sélection et le rôle important joué par la Ligue calédonienne de natation.
Comment êtes-vous tombée dans la natation ?
Marianne Brou : Alors, à la base, je ne suis pas du tout nageuse. J’ai commencé à m’investir dans le club de natation dans lequel nageaient mes enfants (au Mont-Dore, NDLR). Tous les arbitres étant bénévoles, ce fut directement en tant qu’officielle au bord du bassin. Et j’arbitre depuis vingt ans, j’ai commencé en 2004.
Pourquoi avoir choisi l’arbitrage ?
M.B. : Le club avait besoin de personnes pour arbitrer. Plutôt que de rester assise dans les gradins à regarder mes enfants pendant les compétitions, je me suis dit que c’était aussi bien d’aller aider le club en étant au bord du bassin à arbitrer.
Concernant les JO de Paris 2024, comment se sont déroulées les étapes de candidature et de sélection ?
M.B. : Dans un premier temps, Paris 2024 demandait des bénévoles Marianne Brou a appris sa nomination en janvier. pour encadrer les compétitions. Nous avons postulé auprès de la Ligue calédonienne de natation en envoyant notre CV et tout ce que nous avions fait dans notre carrière de bénévole. Cette candidature a été envoyée à la Fédération française de natation qui a fait un premier tri et envoyé les candidatures retenues à l’organisation de Paris 2024. Les bénévoles ont été sélectionnés en fonction de certains critères, notamment de l’investissement des personnes dans le monde sportif, puis également du niveau d’anglais. C’est une opportunité qu’on ne peut pas refuser.
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