Magenta muscle sa défense

Antoine Pereira de Carvalho (24 ans), arrivé de la région nantaise il y a cinq mois, a disputé samedi au stade Numa-Daly (2-1 contre Kunié en ouverture de la saison de Super Ligue) son premier match officiel en Calédonie.

Un homme droit et un footballeur adroit, évoluant en défense dans le couloir droit : ainsi pourrait-on résumer la présentation faite par l’entraîneur de l’AS Magenta au sujet de sa dernière recrue. Comme « Pierre Wajoka se trompe rarement sur un joueur », sourit le manager du club, Pascal Uichi, on peut lui faire confiance.

Antoine Pereira de Carvalho, « c’est un joueur très sérieux », apprécie le coach. « Beaucoup de rigueur, de concentration. Dans sa vie, il est droit. C’est ce qui me manquait un peu » dans le groupe. « Il amène son expérience sur ça. Il est jeune mais mature. Sur le terrain, il encourage beaucoup. »

Le nouveau venu a déjà une longue carrière derrière lui. « Tonio », son surnom depuis petit, a enfilé ses premiers crampons à 4 ans. Dans son parcours dans l’agglomération de Nantes (où il est né et a toujours vécu), il a porté les maillots de quatre clubs : La Mellinet, l’UFC Erdre et Donneau, Ancenis et Les Sorinières. « En juniors, j’ai joué jusqu’au niveau régional », éclaire-t-il. Idem en seniors, où il a été lancé à 17 ans en Régional 2 (le 7e échelon métropolitain) avec Ancenis, avant de continuer aux Sorinières. « L’année dernière, on a fini 2e », manquant de peu la montée en R1.

« Ça rigole un peu plus »

« Développeur d’applications », il a eu envie « de quitter un peu la Métropole, envie d’aller au soleil, de rencontrer une nouvelle culture » : voilà la raison de son arrivée, en couple, en octobre. En se fiant aux résultats (Magenta a gagné le championnat et été finaliste de la Coupe l’an passé), en considérant aussi l’implantation du club (pratique de jouer pour Magenta quand on habite tout proche, à Sainte-Marie), « Tonio » a orienté son choix vers l’ASM, contactée sur Facebook. « C’était important pour moi de continuer le foot, pour me rapprocher des gars », s’insérer dans la population. Dès octobre, « j’ai été très bien accueilli, les gars ont tout de suite su me mettre à l’aise. Au final, le feeling passe avec tout le monde, donc c’est parfait », sourit le nouveau numéro 29, qui découvre un univers différent de la Métropole. « Au niveau où on jouait, on s’entendait tous très bien mais dès qu’on arrivait au foot c’était très sérieux, etc. » En Calédonie, « c’est sérieux quand il faut l’être mais ça rigole un peu plus » , c’est « un peu plus convivial » et « c’est vraiment pas mal », au final, de jouer avec sérieux sans se prendre au sérieux.

Anthony Fillet

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