On connait la liste de ce qui ne fonctionne pas, plus ou pas très bien en Nouvelle-Calédonie, elle est longue comme un jour sans pain. Et hier au Congrès, Vaimu’a Muliava, membre du gouvernement, a rajouté un point : le logement. A l’en croire, le système mis en place en matière de logements sociaux ou intermédiaires, le système ne fonctionnerait plus bien voire plus du tout, pénalisant ainsi de nombreux Calédoniens dans leur souhait, leur désir ou leur volonté d’accession à la propriété. Et dans le même temps, les professionnels de l’immobilier s’alarment de la chute des transactions immobilières, de la décote d’au moins 15% des biens à la vente et des difficultés, sinon de l’impossibilité, à obtenir des crédits immobiliers. Si l’on ajoute à cela l’état délicat dans lequel se trouve le secteur de la construction, on a bouclé une boucle infernale, de tout un pan économique et social au bord de l’effondrement. Cette crise est aussi l’une des conséquences du départ de Nouvelle-Calédonie de milliers de ses habitants, dont des Calédoniens. Un de plus. Sans vouloir plomber l’ambiance, il faut avoir l’optimisme chevillé au corps, pour voir la vie en rose.