Demain auront lieu les célébrations du « Têt », le Nouvel An lunaire, fêté par de nombreux Calédoniens d’origine asiatique. L’occasion d’en apprendre davantage sur cet événement très attendu.
Le Nouvel An lunaire est célébré par de nombreuses communautés asiatiques, chacune avec ses propres traditions et coutumes. En effet, bien que le concept soit le même, chaque pays donne à cette fête un nom spécifique. En Chine, le Nouvel An est appelé le « Chun Jie », au Vietnam le « Têt Nguyên Đán » (ou « Têt »), en Corée le « Seollal » et en Mongolie le « Tsagaan Sar ».
Des origines anciennes
Difficile de dater avec précision l’apparition de cette célébration, puisque c’est une des plus anciennes du monde. Elle trouve ses racines dans des traditions anciennes liées aux cycles agricoles et lunaires. Les sociétés agraires marquaient le début de la nouvelle année en fonction des cycles naturels : le Nouvel An était alors associé au début du printemps, lorsque les activités agricoles reprenaient et que la nature semblait se renouveler. D’ailleurs, en 1912, lorsque la toute nouvelle République de Chine a officiellement adopté le calendrier grégorien, ses dirigeants ont rebaptisé le Nouvel An lunaire « Fête du Printemps », nom qu’on emploie encore aujourd’hui.
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