On sait notre système de retraite particulièrement fragile, et après la CLR, on s’intéresse à la retraite CAFAT pour laquelle un cycle de réunions est organisé.
Ça n’est pas encore la catastrophe comme pour la Caisse Locale de Retraite, mais la situation appelle à la vigilance. Il s’avère que dans privé comme dans le public, le ratio entre les cotisants et les pensions versées chaque mois, est particulièrement mince et provoque des déficits. Celui de la retraite CAFAT est pour l’heure estimé à 5,8 milliards de francs. C’est pourquoi la CAFAT, et les organismes patronaux et syndicaux qui siègent en son conseil d’administration, organisent ces réunions, notamment celle de la Commission Paritaire. Sur la base d’une étude actuarielle, un certain nombre de pistes et de perspectives sont étudiées. Il s’agit en effet de ne pas se retrouver le nez au mur et de devoir prendre des mesures contraignantes, parmi lesquelles le report de l’âge légal à la retraite. Il est actuellement fixé à 62 ans et 37,5 anuités, tandis qu’en métropole la réforme des retraites a repoussé l’âge de départ à 64 ans.