Le 12 janvier dernier, la cour administrative d’appel de Paris a débouté la province Sud, rendant un avis contraire à celui du 27 octobre 2022 du tribunal administratif de Nouvelle-Calédonie. La province Sud a décidé de se pourvoir en cassation.
Le Tribunal Administratif de Nouméa avait pourtant confirmé le bien-fondé de la modification par la province Sud de son code de l’Environnement en ce qui concernait le retrait de la liste des espèces protégées des requins tigres et requins bouledogues. Dans un communiqué, la province Sud « réaffirme son souhait de conduire avec les partenaires de la convention de partenariat pour une gestion concertée de la réduction du risque requin signée avec l’État, le gouvernement, la mairie de Nouméa et le Port Autonome le 5 mai 2023 les actions engagées afin de mieux protéger les activités nautiques et balnéaires face aux attaques de requins qui ont endeuillé notre territoire. Cette démarche conjointe vise à continuer de privilégier l’homme aux requins ». On apprend également que la province Sud a lancé une étude co-financée par l’État avec l’IRD une étude co-financée par l’État « pour amplifier l’observation des requins tigres et bouledogues et se voir proposer de nouvelles actions permettant de protéger les plaisanciers de ce risque qui s’est accru ». La province Sud qui spécifie également que « à chaque fois que cela sera nécessaire, la province Sud continuera à autoriser des opérations de régulations ».