Alors que la période aurait été plus propice aux attaques de requins, jeudi matin, un moniteur de plongée de Bourail s’est vu arracher l’oreille par un poisson baliste.
C’est une mésaventure assez cocasse qui est arrivée à un moniteur de plongée, jeudi dernier. Alors qu’il nageait à une quinzaine de mètres de profondeur, du côté du grand coude de Kélé, au sud de Bourail, Basile Hamoir, travaillant depuis dix ans pour le club Scub Addict, s’est fait mordre l’oreille par un baliste. « Je remontais vers le bateau lorsque j’ai senti comme un gros coup de poing sur le côté. Je ne l’ai pas vu venir, mais dès que j’ai senti le choc j’ai aperçu le baliste. J’ai eu très mal, et c’est en enlevant ma cagoule, une fois sur le bateau, que je me suis rendu compte du dégât », raconte celui-ci.
« La grosseur d’un ongle » en moins
Connu pour être un poisson caractériel et de nature agressive, le baliste possède des dents très pointues. Plusieurs histoires dans le monde relatent la disparition d’un bout de doigt ou de l’extrémité de palmes suite à ses attaques. Là, en l’occurrence, « ce sont trois quarts de mon lobe d’oreille, soit la grosseur d’un ongle, qui ont été arrachés », raconte Basile Hamoir.
Après quatre points de suture, l’oreille de la victime est en cours de cicatrisation. Il ne peut actuellement pas retourner dans l’eau, et doit attendre une dizaine de jours avant de retourner travailler.
Attention donc, si vous vous trouvez en présence de balistes. Sa morsure reste inoffensive, mais peut provoquer des saignements importants et, dans certains cas, conduire à des infections, si la plaie n’est pas soignée à temps.
Avec l’augmentation de la température des océans, ses attaques sont devenues plus récurrentes. Elles ont également tendance à être plus nombreuses lorsque ces poissons, et notamment les femelles, se trouvent en phase de reproduction. Soit, lorsque les eaux se réchauffent.
Nikita Hoffmann