On a eu Halloween, le black Friday, et maintenant le Dry January, en français « Janvier sec ». Une nouvelle fois, ce qui vient d’outre-Atlantique ou d’outre-manche s’installe partout. Le Janvier sec ou sobre, c’est ne pas boire une goutte d’alcool durant tout le mois. Ça nous vient d’Angleterre où le taux d’admission aux urgences des patients en état d’ivresse et deux fois élevé qu’ailleurs. Mais cette campagne a pris, ainsi en 2013 année du lancement du Dry January, ils étaient 4000 à y prendre part, ils seraient 17 millions de par le monde à annoncer qu’ils respecteront la consigne. En Nouvelle-Calédonie, si tous les commerces se sont mis à l’heure d’Halloween, on ne peut pas dire que le Janvier Sobre soulève un grand enthousiasme. D’abord personne n’en parle, quant à ceux qui s’y mettent, ils le font dans l’intimité de leur entourage. La Nouvelle-Calédonie est pourtant un territoire où une telle opération mériteraient d’être soutenue, et si nous étions taquions nous pourrions même préconiser une « Dry Year », toute une année sèche, tant notre consommation alcoolique est stratosphérique. Et donc finalement, ce Dry January, ça pourrait ne pas être une idée aussi loufoque que ça. On se doute aussi qu’ils ne doivent guère être très nombreux ceux qui dans leurs « bonnes résolutions » ont choisi de boire moins ou peu. Ne soyons pas pessimistes, peut-être que sur le plan de la lutte contre la surconsommation d’alcool, 2024 sera l’année du changement ?