Qu’est-ce qu’on ne va pas encore entendre !

Mardi prochain 28 décembre, « Nouméa » un Airbus A320 Néo est attendu à Tontouta. Le renouvellement de la flotte d’Air Calédonie International sera ainsi achevé et la compagnie disposera alors de deux A 330 et deux A320. Une cérémonie particulière sera organisée mardi pour accueillir ce nouvel avion, mais après le vol inaugural sur Melbourne (avec ses invités), les réseaux sociaux vont encore se déchainer. Car s’il y a bien un sujet qui enflamme l’opinion, c’est bien celui du transport aérien. Que n’entendons-nous pas et que ne lisons-nous pas au sujet d’ACI, de son monopole et de ses tarifs ? La compagnie, comme le gouvernement d’ailleurs, a beau expliquer que n’importe quelle autre compagnie pourrait desservir la Nouvelle-Calédonie, l’argument est balayé par l’opinion comme un pinus un jour de cyclone. Le débat est d’autant plus fort que dans le même temps l’aéroport de Tahiti Faa’a est desservi par au moins 8 compagnies. Deux poids deux mesures que le voyageur calédonien a un peu de mal à saisir et comprendre. Mais il en est d’ACI comme de l’OPT, de la CAFAT, d’Enercal et d’autres sociétés qui, par leur position, suscite inévitablement moults commentaires, et parfois pas des plus élogieux. C’est le lot commun de ces entreprises dont on oublie trop leurs poids dans l’économie et le nombre d’emplois auxquels elles pourvoient. Donc, c’est garanti, la semaine prochaine, on n’a pas fini d’en entendre parler sur les réseaux.

Nicolas Vignoles

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