Pour comprendre la réforme du RUAMM, il faut relire cet album d’Astérix le Gaulois. Lors d’un dialogue entre sénateurs romains, on peut lire cet échange : « si on créait une commission pour étudier le problème ? Bonne idée ! Et on ferait des sous-commissions, avec des tâches bien précises… ». On se demande si ça n’est pas ce qui s’est passé pour le RUAMM ? Tellement il n’est plus question de la réforme, que l’on se demande si elle existe encore ! Alors bien sûr il y a eu les aléas législatifs avec une demande de seconde lecture (qui aura lieu on ne sait quand), et l’opposition fortement exprimée de tous ceux qui sont concernés par la réforme et sa hausse des taux, mais depuis des semaines, on n’entend plus parler de rien. La Commission Spéciale se réunit-elle encore ? Et si oui sur quoi travaille-t-elle ? C’est la bouteille à l’encre, ce qui explique la légitime inquiétude de ceux qui se demandent à quelle sauce ils seront dévorés. D’autant que ça n’est pas parce qu’il n’en est apparemment plus question, que les problèmes ont aussi disparu. Le RUAMM est toujours dans un état catastrophique et rien n’indique que cela va aller en s’améliorant, on peut même craindre que cela s’aggrave. A moins que d’un seul coup, surgit hors de la nuit, ne sorte un texte qui emporte l’adhésion de tous, un truc style cadeau de Noël.
Nicolas Vignoles