La province Sud organisait hier, à l’auditorium du Caps, des ateliers de travail afin d’évoquer la transition économique et écologique dans la stratégie de la pêche côtière.
Un an après les assises de la mer, les acteurs stratégiques de la pêche côtière étaient de nouveau réunis, mercredi à l’auditorium du centre administratif de la province Sud, pour évoquer les actions en lien avec la transition économique et écologique du secteur. « Lors des assises, il y a eu un certain nombre de recommandations qui ont été mises en place. L’idée était que chaque province s’approprie ce travail et le décline en fonction de l’évolution de son secteur et en restant évidemment dans son champ de compétences », explique Bernard Fao, gestionnaire de projets stratégiques au sein de la Direction du développement durable des territoires de la province Sud.
Quatre enjeux
Les actions ont été définies en fonction de « quatre enjeux différents » : la pérennité de la pêche professionnelle, un revenu suffisant pour les pêcheurs, la durabilité des ressources marines, un cadre réglementaire optimisé. « Le travail d’aujourd’hui était de prioriser l’ensemble des actions, d’en cibler trois par enjeu et d’en élaborer la fiche action, afin de savoir qui fait quoi, de définir les partenaires possibles », détaille-t-il.
Une trentaine de personnes étaient mobilisées autour de ces questions alors que cette thématique concerne évidemment la pêche professionnelle, mais pas seulement. En Nouvelle-Calédonie, la pêche de subsistance, la pêche vivrière et la pêche de loisir occupent également une place dominante. « Si l’on se base sur la consommation, qui a été suivie sur quatre années, sur cinq poissons sortis de l’eau, il y en a quatre qui sont issus de la pêche non professionnelle », avance ainsi Bernard Fao.
Claire Gaveau