En fin d’année dernière, Michel Soulard a fait paraître « Une graine en terre kanak », livre dans lequel il commente le journal du fondateur de la mission catholique de Nouvelle-Calédonie.
Le journal de Guillaume Douarre (ou monseigneur d’Amata) est probablement le premier texte d’importance écrit sur le sol calédonien. Il s’étale du 23 janvier 1844 au 21 avril 1853 (une semaine avant sa mort), et se présente en trois parties qui correspondent à ses trois séjours dans les régions de Balade, Pouébo et Hienghène. À ce texte inédit, Michel Soulard associe une introduction, une post-face, une présentation et une biographie de l’auteur, des extraits de sa correspondance qui complètent et éclairent son journal, ainsi que de très nombreuses notes et illustrations qui expliciteront le texte pour le lecteur contemporain. L’ensemble forme un ouvrage d’un intérêt exceptionnel documentant la décennie qui précède la colonisation de la Nouvelle-Calédonie par la France.
Un journal et de nombreuses correspondances
« Ce journal était resté inédit jusqu’à maintenant, ce qui peut paraître étonnant puisque c’est quand même le premier contact prolongé entre européens et indigènes », affirme Michel Soulard. Dans son journal, Mgr Douarre fait état de l’évolution de son implantation dans ce nouveau milieu. Parallèlement, il écrit de nombreuses correspondances. « Quand il écrit à un ami, c’est une autre perspective, décrit l’auteur. C’est tout à fait intéressant de confronter ce qu’il écrit dans le journal à ce qu’il écrit à cet ami, et on en tire quelques conclusions qui peuvent être intéressantes ».
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