Poussières d’enfance, c’est le nom du dernier recueil de nouvelles d’André Martin. Un livre qui compile plusieurs souvenirs d’enfance de l’auteur, nous permettant l’espace d’un instant de nous téléporter dans la Calédonie d’antan.
« À l’intérieur de ce livre, je raconte les souvenirs de mon enfance, explique l’auteur. Ma vie d’enfant en brousse, à Ouégoa, village perdu dans le nord de la Calédonie. J’ai écrit ce recueil pour que les enfants d’aujourd’hui puissent connaître la Calédonie d’avant ».
Des centaines de missives
André Martin a travaillé à partir de sa mémoire et ses souvenirs, mais également à partir de lettres qu’il avait envoyé à ses parents lorsqu’il était à l’internat. « Ma mère les avait conservées dans des boîtes métalliques, raconte-t-il. Lorsqu’elle est décédée, j’ai retrouvé ces boîtes, contenant plusieurs centaines de lettres. Malheureusement, je n’ai pas conservé les lettres que ma mère m’écrivait en retour. Nous, on lisait, et ensuite on perdait ou on jetait. Alors qu’elle, tout ce que je lui envoyais, elle conservait ». C’est donc en mettant la main sur ce véritable trésor qu’André Martin décide d’écrire Poussières d’enfance, dont il débute la rédaction durant le confinement.
Pouébo, plus branché que Nouméa
Au fil du texte et de l’évocation des souvenirs, on apprend beaucoup sur la Calédonie de l’époque, et notamment sur son électrification, qui n’a pas commencé par Nouméa. « Il y avait la propriété Janisel à Pouébo. Monsieur Janisel était un homme érudit, qui connaissait la production hydroélectrique. Il a mis en place la première électrification par une dynamo, et a permis d’électrifier sa maison, puis le bord de la route, puis les bâtiments des ouvriers… Et comme ça, Nouméa a eu l’électricité après Pouébo ! ».
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