Il y a quelques années cet article aurait sans doute fait la une du journal, oui, mais ça, c’était avant. Avant une réforme de forme qui propulse l’épreuve de philosophie du Baccalauréat, au rang d’anecdote. Avant cette réforme, l’épreuve de philosophie marquait le coup d’envoi des épreuves du Baccalauréat. « Demain c’est la Philo », entendait-on çà et là. Cette épreuve, pourtant unique dans le monde de l’enseignement, est presque reléguée au second plan. Pourtant aujourd’hui, lundi 27 novembre, plusieurs milliers de lycéens des séries générales et technologiques vont devoir plancher sur cette épreuve qui au fil des générations est devenue mythique. Aujourd’hui lundi 27 novembre, Platon, Kant, Descartes, Socrate, Voltaire, Confucius, Spinoza et bien d’autres vont permettent à la jeunesse de Calédonie de s’interroger, de réfléchir, de s’exprimer en oubliant quelques heures les réseaux qui n’ont de sociaux que leur nom. Liberté, art, justice, vérité, bonheur, religion, au moment où nous écrivons ces lignes nous n’avons aucune idée des sujets qui seront proposés, mais une chose est certaine c’est qu’à 11h30, heure de la fin de l’épreuve, nos enfants ne seront plus vraiment les mêmes. Ils seront entrés dans le monde, peut-être désuet, de celles et ceux qui auront passé « la philo ».