La chambre territoriale des comptes a tenu hier une audience solennelle à l’occasion des 35 ans de son installation, en présence du Procureur Général près la Cour des comptes, Louis Gautier.
Pourquoi cette audience solennelle ?
LG : L’audience solennelle avait pour objectif d’annoncer trois points majeurs : la présence du Procureur Général près la Cour des comptes, les 35 ans de la Chambre territoriale des comptes et la signature d’un accord de jumelage avec l’institution de contrôle du Vanuatu. La dernière audience solennelle datait de 2017. Nous n’avons pas d’obligation d’en organiser une à chaque rentrée, nous en faisons quand il y a un évènement particulier ou un point d’intérêt, local ou juridique, particulier. Nous en faisons d’autres dans l’année, tout aussi solennelles, mais à moins grande échelle, à chaque fois qu’un personnel de la Chambre ou un magistrat prête serment, ou quand des comptables publics prêtent serment.
Cette audience a été l’occasion de rappeler l’intérêt de la contribution des travaux de la Chambre territoriale des comptes. Quelle est son utilité ?
LG : La Chambre territoriale des comptes de Nouvelle-Calédonie a été créée il y a 35 ans après les accords Matignon dans le cadre de l’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie, mais c’est une juridiction comme il y en a partout dans les régions françaises, en métropole et outre-mer. Le but de de cette juridiction, c’est de contrôler l’argent public des collectivités locales, des établissements, des associations, des sociétés d’économie mixte qui en dépendent. Au total, 147 organismes sont contrôlés par la Chambre des comptes de Nouvelle-Calédonie : le Territoire bien sûr, les provinces, les 33 communes, des hôpitaux, l’office des postes, etc.
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