Hier matin une trentaine de personnes s’est retrouvée devant la province Sud. Une action pour attirer l’attention des pouvoirs publics quant aux difficultés que rencontrent ces familles qui s’occupent au quotidien d’enfants placés auprès d’elles par la justice.
Ces familles d’accueil agréées par la province Sud au titre de la protection de l’enfance ont été reçues en début de matinée par Christiane Saridjan-Verger, présidente de la commission d’agrément des familles d’accueil, et Muriel Malfar-Pauga, toutes deux élues provinciales et membres de la commission de la santé et de l’action sociale. Dans un courrier, deux associations de familles d’accueil avaient recensé un certain nombre de « points de tensions ». Des points qui ont donc été évoqués hier matin. Parmi ces griefs, celui concernant le statut de ces familles d’accueil. « Le statut mis en place par la province Sud de façon temporaire rend les familles d’accueil comme des salariés à mi-temps, déclarait hier matin Jean-France Toutikian, membre de l’association des familles d’accueil de la province Sud, ce qui veut dire pas de cotisations à la retraite, pas de cotisation à la CRE, ou encore pas de droit aux congés payés. Nous avons porté les choses devant la justice, nous avons eu gain de cause à deux reprises ».
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